…et comment ramener de la douceur.

T’es plutôt de la team autocompassion ou la team autoflagellation ?

La petite voix dans ta tête, elle te fait des reproches ou des compliments ?

Voici les 5 signes qui montrent que tu toi aussi tu es trop dure envers toi.

– Tu aurais pu faire mieux. Enfin ça c’est ce que tu dis….

Perfection quand tu nous tiens…. Quelle que soit la situation tu te dis que tu aurais pu faire mieux, que tu aurais pu mieux répondre, mieux réagir… et tu culpabilises.

Bref, tu considères toujours que ce que tu as fait n’était pas assez bien, vite, beau. Et même quand on te complimente tu rajoutes un « oui m’ai j’aurais pu… »

– Eternelle insatisfaite

Ça va de pair avec le « toujours mieux »et cette quête de la perfection. Et comme rien n’est parfait, ni toi, ni les circonstances, ni les autres. Cela crée pas mal d’insatisfaction et de frustration.

– Tu te parles mal

« Je suis nulle ! » « Quelle nouille « T’es vraiment incompétente ». « De toute façon, je ne suis pas douée ». Evidemment j’ai pris la mauvaise direction ». « C’est bien fait, j’avais qu’à lire le formulaire jusqu’à la fin. »….

Un monologue intérieur, dévalorisant, dénigrant, des paroles blessantes, virulentes, parfois des insultes.

Non ce n’est pas normal si dans une situation donné (qui parfois est déjà compliquée), d’en rajouter avec des mots durs. C’est un fonctionnement qui est probablement installé depuis longtemps, laisse moi te dire qu’il existe une autre manière de se parler.

La parole est un outil très puissant qui peut tout faire changer. Soit on l’utilise comme « magie blanche », soit comme « magie noire ». Don Miguel Ruiz – Les 4 accord toltèques.

– Pas de félicitations

Dans la même veine, jamais oh grand jamais d’autocongratulation et de félicitations.

Quel que soit le domaine, quel que soit la victoire. Une tarte meringuée, désamorcer un conflit avec un proche, réussir un examen, décrocher un nouveau job. Au mieux tu considères que c’est juste normal et dans le pire des cas tu te dénigres, « Ie jury a du se tromper », « j’ai eu cette promotion par erreur » …

Pour ma part j’ai souvent eu ce genre de réflexion et ça remonte. J’ai eu une bonne note à l’oral du bac de français et pendant plusieurs semaines je me suis dit « c’est pas possible, on va m’appeler pour me dire qu’il y a eu un malentendu, qu’ils se sont trompé de ligne dans la saisie. » Paradoxalement, j’étais une assez bonne élève, cette bonne note n’était pourtant pas une exception.

– Etre en mode échec

Chaque erreur, chaque faute est vue comme un échec. Chaque petit truc qui viendra te rappeler que tu es humaine et donc imparfaite va engendrer des réactions disproportionnées. Tu vas porter un regard biaisé, tu ne vois que le négatif. Difficile pour toi de voir les opportunités d’amélioration ou même de concevoir que faire des erreurs n’est pas une anomalie mais le cours des choses.

On peut avoir l’impression de perdre de la valeur si tu te trompes ou ne réussis pas du premier coup.

A chaque faux pas, c’est la même chose le critique intransigeant en toi revient à la charge avec des mots durs, des insultes parfois.

Sauf que l’erreur ou l’échec ne te définit pas, tu n’es pas une moins bonne personne parce que tu avez oublié d’acheter du lait, parce que ton moelleux au chocolat est un peu trop cuit…

Parfois cela peut aller jusqu’à à ne pas essayer de nouvelles choses par peur de te tromper et par extension d’être soumis au joug de cette autocritique impitoyable et ressentir des émotions inconfortables et désagréables par la suite.

– Tu te compares toujours aux autres

Et tu trouves les autres, plus beaux, plus minces, plus organisés, plus intelligents, plus sages, plus pragmatique, plus drôle, plus perspicaces, plus professionnels, la liste est encore longue.

Chaque comparaison est faite pour te dénigrer. C’est biaisé, tu vois chez l’autre :

  • uniquement ce que tu veux bien voir
  • ce que l’autre veut bien te montrer
  • tu ne prends pas en compte tous les critères.

Bref, tu fais de la « comparaison déloyale ». C’est comme si au bout d’un an de piano tu te comparais Peter Bence, et ça ne te choque même pas…pire tu ne te rends même pas compte que ce n’est juste pas comparable.

La difficulté à être dans le moment présent

Coincée entre les reproches et Les « il faut que » pour atteindre la perfection par la suite, difficile de vivre pleinement le moment présent. Difficile d’accepter ce qui est quand cela ne colle pas à la vision idéalisée (et illusoire) que tu avais.

Difficile de profiter de l’instant quand on entend ce dialogue intérieur de négativité, de critiques et qu’on pense constamment é comment faire mieux la prochaine fois.

Comment être moins dure envers soi ?

– S’observer

Déceler quand et comment cela se manifeste.

A chaque jour, repère les moments où tu te parles mal, ou tu te dévalorise, les fois ou tu n’oses pas faire quelque chose de nouveau, les succès non complimentés….

– Comprendre

Ce mécanisme a été mis en place il y a fort longtemps, faire un travail pour comprendre comment et pourquoi peut t’aider à relâcher cette pression permanente envers toi-même.

– Reconnaître ses qualités

Voir ses qualités, ses capacités, ses talents, ses compétences. Les accepter telles quelles sont et les nourrir.

– Faire la paix avec le passé

Tout le monde fait des erreurs, tout le monde expérimente, tout le monde apprend. Tu n’es pas un genre de super héros sortie d’une série Netflix, tu es un être humain dans toute son humanité. Sois indulgente avec toi, avec tes expériences. Dès que tu porteras un regard plus apaisé sur ton vécu et sur toi-même la tyrannie en place va s’estomper.

– Célébrer ses victoires

Les petites, les moyennes et les grandes ! Laisse la joie d’avoir réussi se diffuser dans tout ton être. Savoures cet accomplissement, Imprègnes toi de cette belle énergie. Félicites toi, si tu tiens un journal, tu peux même t’écrire une lettre de félicitations. Tu peux aussi marquer le coup en t’offrant un cadeau.

– Sois cette amie bienveillante pour toi

Si une de tes amies était à ta place, si elle te confiait qu’elle se sent nulle parce que…. Que lui répondrais tu ? On est souvent bien plus indulgent et plus doux avec les autres qu’avec soi-même. Dans les situations où tu surprends en plein délit de tyrannie, poses toi la question. Qu’est ce que me dirais une amie bienveillante ?

Changer de regard sur soi c’est commencer à changer sa vie.

Histoire de vibration et d’attraction.

Je peux t’accompagner en ce sens que ce soit en hypnose ou en séance « J’inspire ». Je sais que ce cheminement est parfois plus facile et plus rapide à faire quand on est accompagnée.