Il y a des comportements et des habitudes que nous adoptons parfois sans nous en rendre compte et qui ruinent notre bien-être. Parfois certains sont tellement ancrés qu’on n’y prête plus attention.

Je ne te jette pas la pierre, j’en ai moi-même adopté certains, mais ça… c’était avant. Je te partage ici, un petit florilège des attitudes à éviter pour gagner en bonheur et en sérénité.

1. Vouloir tout contrôler

Que tu le veuille ou non, vouloir tout contrôler est une vaste illusion ! C’est impossible de tout contrôler tout simplement parce qu’il y a justement des choses qui sont hors de notre contrôle. Acceptes de lâcher prise sur ce que tu ne peux pas contrôler, la météo, les réactions ou les comportements des gens, le retard du train et concentre toi sur ce que tu peux contrôler dans ces situations là, à savoir ta manière d’y répondre.

Vouloir tout contrôler c’est énergivore pour toi et pour les autres.

2. Se comparer aux autres

La comparaison incessante ternit ton estime de toi, crée de la frustration, de la jalousie, de la tristesse, de la colère. Il se peut que dès le plus jeune âge on t’ai imposé la comparaison. « Ah, t’as eu 8 en maths, Marie elle eu combien ? ». Notre usage des réseaux sociaux accentue ce phénomène de comparaison incessante et de torture mentale et émotionnelle, parce qu’on ne verra que ce qu’on a pas.

Et avoue le, souvent on fait ce que j’appelle de la comparaison déloyale, on va se comparer à une fitgirl à la mode alors que l’objectif à la base c’était de reprendre une activité sportive, à une entrepreneure qui a lancé son business il y a 5 ans alors que nous on démarre tout juste….

Ça serait plus judicieux et plus porteur de se comparer à « une version de nous du passé » pour valoriser nos progrès.

3. Donner la priorité aux autres

Tu es quelqu’un de serviable, on peut toujours compter sur toi, tu es disponible, et tu dis oui même quand tu penses non. Un people pleaser comme on dit. Il se peut même que ça t’énerve d’être comme ça, parce que tu aimerais bien faire autrement mais tu n’y arrives pas, c’est plus fort que toi. Tu fais passer les autres en premier, et toi en dernier.

Cela peut être dû à une peur de rejet, un besoin de reconnaissance, des croyances limitantes, le besoin d’être apprécié, etc…. Toujours est-il que tu te sens piégée dans ce schéma que tu te sens prêt(e) à exploser.

4. Nier ses émotions

Je le répète nier ses émotions ce n’est pas gérer ses émotions, ce n’est pas s’occuper de santé émotionnelle. On traverse tous des émotions désagréables ou inconfortables. Les émotions sont des messagères. Par exemple, ressentir de la colère dans une certaine situation nous informe qu’un de nos besoins ou une de nos valeurs n’a pas été respectée. Cela nous pousse aussi 1) voir si il y a une autre émotion derrière la colère, souvent de la peur ou de la tristesse et 2) à analyser pour « réparer » ce manquement.

C’est OK de ressentir de la colère, de la tristesse, de la culpabilité, etc …et c’est OK de l’exprimer.

Cet inconfort peut aller même jusqu’à ce qu’on « endorme » ce mal-être par du shopping, de l’alcool, de la nourriture, et encore une fois c’est nier ses émotions et ne pas se confronter à ce que cela vient toucher au plus profond de nous.

5. Vivre dans le passé

Les 2 pièges quand on vit dans le passé :

  • La nostalgie : C’était tellement mieux avant. On idéalise notre passé. Bien sûr qu’il est bon parfois de se remémorer des bons souvenirs, mais pas de se focaliser sur le passé.
  • Ressasser les évènements. En fonction des expériences vécues on entretient la colère, les regrets, la culpabilité, le ressentiment…bref on se maintient dans une énergie basse, et on s’empêche de ressentir autre chose, comme de la joie par exemple.

6. Vivre dans le futur

Les 2 pièges quand on vit dans le futur :

  • S’inquiéter et s’angoisser maintenant pour un futur hypothétique. C’est le genre de moment où en pensant au futur ton mental te sort les pires scénarios catastrophe.
  • s’empêcher de profiter, de prendre du bon temps aujourd’hui et systématiquement reporter à plus tard, « je porterai cette jolie robe pour une occasion spéciale », « je prendrai un abonnement à la piscine quand je serai plus mince ».

Je vais citer ce cher Norbert Dragonneau:

« J’ai pour philosophie que s’inquiéter c’est souffrir deux fois. »

Comme pour le passé, il est sain de faire quelques allers retours dans le futur pour visualiser des objectifs atteints, pour planifier un voyage à venir, se projeter en vue d’un déménagement, mais pas d’y rester pour fuir le présent.

7. Une attitude pessimiste

Il est impératif de comprendre que tout est impermanent, qu’il y a des hauts et des bas et que les bas font partie intégrante de la vie et ne sont pas des obstacles insurmontables pour autant. Les deux grandes différences entre une personne optimiste et une pessimiste:

  • l’un va baisser les bras face un obstacle, l’autre ne va pas se décourager et se focaliser sur ou avancer sur autre chose ou comment contourner ce ralentissement.
  • l’un s’imagine un chemin semé d’embûches, un rien fataliste., lors que l’autre s’attend au meilleur en considérant qu’il peut y avoir des aléas auxquels il saura en temps et en heure faire face.

8. Se victimiser

Non « ça n’arrive pas qu’à toi. »….

Non « ce n’est pas plus facile pour les autres »

On refuse souvent de prendre la responsabilité de changer les choses. Et je comprends tout à fait, parfois le travail est colossal pour passer du statut de « je subis » à « je prends le pouvoir ».

Il y a probablement tout un tas de raisons bien valables qui te font penser que ce n’est pas juste, que tu subis, que tu ne peux rien faire pourtant crois–moi ça se travaille, ça se guérit. Sortir du statut de victime est un non-négociable pour ton bien-être et ton bonheur.

9. Se trouver des excuses

Ça rejoint un peu la victimisation. On peut toujours trouver des excuses, le manque de temps (c’est une des excuses n°1), je ne suis pas prêt(e), c’est trop difficile, etc …mais on peut aussi trouver des moyens (revoir son organisation, accepter de délaisser certaines tâches secondaires pour faire ce qui nous plait, accepter de débuter de là où on en est, même si cela peut nous impressionner.

10. Attendre la validation des autres

J’ai longtemps cherché et attendu la validation des autres, tout simplement parce que je n’arrivais pas à m’autoriser à me donner mes propres validations.

Sauf que ces autres ne sont pas moi, n’ont pas le même ressenti, les mêmes envies, n’ont pas les mêmes expériences, les mêmes objectifs, la même sensibilité, la même perception des choses, les mêmes circonstances et font des choix différents. C’est à moi seul(e) de valider ce qui est bon pour moi, ce qui est juste pour moi.

11. Rester avec des personnes qui ne te conviennent pas

Ce n’est pas un scoop, ton entourage a une influence énorme sur ton bien-être. Cela t’es déjà arrivé de te sentir plombée après une discussion avec untel ? Il y a des personnes qui nous pompent notre énergie, il y a des personnes qui broient du noir, qui ressassent toujours les mêmes rengaines, il y a des personnes qui nous tirent vers le bas. Si tu veux prendre au sérieux ton bien-être, il va falloir prendre de la distance avec ses personnes. Je vais même aller plus loin, sois vigilant(e) aux informations, aux contenus que tu écoutes /regardes. Si après une émission aussi intéressante soit elle, tu te sens anxieux(se), pose-toi des questions et adapte ton comportement en fonction.

12. Cacher sa vraie personnalité

On a tous, à un moment donné, porté des masques, que ce soit pour plaire, être accepté(e), être aimé(e). La double peine, c’est qu’à la longue jouer un rôle et ne pas exprimer son authenticité c’est frustrant et les relations sont faussées, on n’est pas sûre d’être apprécié(e) pour qui l’on est vraiment.

Il y a bien évidemment d’autres attitudes qui nuisent notre bien-être et à notre bonheur. Ce sont des comportements dictés par notre inconscient, les blessures émotionnelles, les prismes de notre éducation. Si un ou plusieurs des points cités ci-dessus te donne du fil à retordre, je peux t’accompagner que ce soit en hypnose, en soin énergétique ou en séance « J’inspire. »